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Les Racines Anciennes de la Trame : Du Tissage Cosmique aux Soins Vibratoires

  • Photo du rédacteur: Absalon Laetitia
    Absalon Laetitia
  • 5 août
  • 4 min de lecture

Depuis l’aube des civilisations, les humains ont cherché à comprendre ce qui relie toutes choses. Avant les théories scientifiques complexes, ils observaient la nature, les rythmes du vivant, les cycles de la vie et de la mort. De cette observation est née une vision du monde où tout est interconnecté par des fils invisibles, un canevas subtil qui soutient et relie la matière : ce que l’on pourrait appeler aujourd’hui la Trame.


Égypte : Ka, Ba et le Tissage de l’Être


Les Égyptiens percevaient l’être humain comme un assemblage de différentes dimensions. Ils parlaient du Ka, force vitale, du Ba, âme individuelle capable de voyager, et du Sahu, le corps spirituel transfiguré après la mort. Ces éléments devaient rester en harmonie pour qu’une personne vive en équilibre. Les prêtres, les rituels, l’architecture sacrée, tout était conçu pour maintenir cette cohérence vibratoire.


Dans cette vision, la maladie n’était pas une simple défaillance physique, mais un désalignement dans ce tissage subtil.

L’art des Égyptiens était une alchimie du vivant, basée sur l’observation fine des

relations entre l’invisible et le visible.


Mésopotamie : Les Filets d’Enki et le Métier à Tisser du Destin


En Mésopotamie, les récits évoquent Enki, dieu de la sagesse et des eaux profondes, tissant des filets pour ordonner le chaos originel. Ces filets n’étaient pas seulement des pièges physiques, mais des voies énergétiques à travers lesquelles circulait l’information du monde.


Les Sumériens, puis les Babyloniens, considéraient que les dieux “tissaient” le destin des hommes, comme sur un métier à tisser cosmique. La moindre perturbation dans ce canevas pouvait provoquer des désordres dans la matière, des maladies ou des accidents du destin.


Le Tissage : Une Image Universelle


On retrouve cette symbolique du tissage dans de nombreuses cultures : la Déesse Neith en Égypte, les Moires en Grèce, les Nornes dans les mythes nordiques, ou encore les traditions chamaniques qui parlent de toiles d’araignée invisibles. Ces métaphores nous montrent que les anciens voyaient le monde comme un tissu vivant, où chaque fil a son importance.

Ces images ne relèvent pas de simples croyances naïves : elles traduisent une connaissance intuitive, une observation fine de la manière dont la vie se déploie.

Lorsque l'on regarde un arbre, une toile d’araignée, ou même le réseau de nos propres veines, on perçoit ce tissage à l'œuvre.

Cette vision nous enseigne que la santé ne se limite pas au corps physique. Elle est un équilibre entre toutes nos dimensions : minérale, végétale, animale et spirituelle.


La Trame : Une Application Moderne de cette Sagesse


Dans cette continuité, la Trame est une technique vibratoire qui agit sur ce canevas d’information. Elle vise à libérer les blocages, à réharmoniser les “fils” de notre être et à permettre à l’énergie de circuler à nouveau librement.


La Trame, telle que transmise par Patrick Burensteinas, s’inscrit dans cette tradition. Il ne s’agit pas d’une méthode ancestrale, mais d’un protocole contemporain qui s’appuie sur cette conscience d’un canevas vibratoire sous-jacent.

Patrick explique que la Trame est une structure d’information, présente en chacun de nous, qui peut se désaccorder sous l’effet des émotions, des chocs, des habitudes mentales. Le soin de la Trame vise à réharmoniser cette circulation, à libérer les encombrements, sans passer par l’analyse ou le mental.

Il ne s’agit pas d’un soin qui “fait” à la place de la personne, mais d’un ajustement subtil qui remet en mouvement ce qui a toujours été là.


Observer le Monde comme un Enfant… et comme un Alchimiste

L’alchimiste, à l’instar de l’enfant, observe le monde avec simplicité et émerveillement. Il ne cherche pas à tout expliquer, il cherche à ressentir, à vivre l’expérience du lien.

En observant comment la sève circule dans les arbres, comment l’eau trouve son chemin, comment le corps réagit à l’émotion, il comprend que la matière n’est jamais figée, qu’elle est traversée d’informations en mouvement.

La Trame, dans cette perspective, est un moyen d’écouter à nouveau ces mouvements subtils. C’est un art, non une méthode rigide. Chacun peut expérimenter cette approche, car nous sommes tous tissés de ces mêmes fils.


Ma Pratique : Tisser, Écouter, Réaccorder


Lorsque je propose une séance de Trame, je m’inscris dans cet art vivant. Je n’applique pas une technique extérieure, je me relie à ce tissage invisible, en laissant la personne retrouver son propre rythme, sa propre harmonie.

La Trame agit sur plusieurs plans : physique, émotionnel, mental, spirituel. Elle permet de libérer ce qui encombre, sans forcer, sans analyse. Elle ouvre un espace par lequel chacun peut, à son rythme, se réaccorder avec lui-même et avec le vivant.

Ce n’est pas une méthode “miracle”, mais un art de résonance. Une manière de permettre à l’essentiel de retrouver sa place.


Pour aller plus loin


Si ces notions vous interpellent, voici quelques ressources pour approfondir :

Patrick Burensteinas, Le Discours de la Table d'Émeraude

Fulcanelli, Le Mystère des Cathédrales

R.A. Schwaller de Lubicz, Le Temple de l’Homme

Samuel Noah Kramer, History Begins at Sumer

Mircea Eliade, Le Mythe de l’Éternel Retour


Note :

Cet article s’appuie sur des récits symboliques et des traditions orales. Les éléments évoqués relèvent de la mythologie et de l’approche intuitive des anciens, non d’une validation scientifique. La Trame est un soin vibratoire qui accompagne la personne dans son processus d’équilibre, sans se substituer à un suivi médical.


Chacun porte en lui la capacité de retrouver son harmonie. La Trame n’est qu’un chemin parmi d’autres pour réapprendre à écouter ces fils invisibles qui nous relient au vivant.


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