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Laetitia : La Joie, un prénom… et un choix

  • Photo du rédacteur: Absalon Laetitia
    Absalon Laetitia
  • 4 août
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 août

C’est ainsi que mes parents m’ont nommée : Laetitia.

Un prénom qui signifie la Joie en latin.

Comme une invitation, dès ma naissance, à la cultiver, à la faire vivre en moi.


On pourrait croire que porter ce prénom est un avantage, que la joie coule de source, qu’elle m’est offerte naturellement.

Mais non. La joie n’est pas une évidence.

C’est une émotion particulière, subtile, qui a traversé les âges, inspiré les philosophes, fait couler beaucoup d’encre…

Et pourtant, au-delà des mots, la joie a surtout beaucoup à nous dire, à nous faire vivre.


La joie est un choix.

Un élan intérieur.

On peut décider de s’y relier ou de s’en couper.

Elle ne se cherche pas, elle ne se mérite pas.

Elle est.

Mais encore faut-il lui laisser la place d’exister.



La joie n’est pas ce que l’on croit

La joie n’est pas une émotion passagère.

Ce n’est pas seulement rire ou sourire lorsqu’une situation est agréable.

C’est un état d’être, un élan intérieur qui ne dépend pas des circonstances.


On peut choisir de s’y connecter ou de s’en couper.

On peut rester figé dans des zones d’inconfort, s’enfermer dans des schémas de victimisation, ou décider d’ouvrir un espace dans lequel la joie devient possible.


La joie, lorsqu’elle est juste, ne se cherche pas.

Elle est.


Joie et Bonheur : une nuance subtile


Le mot “Bonheur”, lui aussi, mérite qu’on l’observe.

Il signifie littéralement : “la bonne heure”.

C’est l’instant présent, l’heure juste, celle qui nous reconnecte à ce que nous vivons maintenant.


Le bonheur est un état de paix.

La joie, elle, est plus vivante, plus incarnée.

Elle se manifeste dans le corps, dans l’élan, dans la vibration.

Comme le Soleil qui éclaire sans condition.


Les philosophes et la joie : pas une quête, un retour à soi


De Spinoza à Nietzsche, la joie a souvent été perçue comme un élan vital.

Pour Spinoza, la joie est l’augmentation de la puissance d’agir. C’est un mouvement intérieur qui nous rend plus vivants, plus capables.

Nietzsche la relie à l’acceptation de la vie telle qu’elle est, avec ses défis, ses ombres et ses éclats.


La joie n’est pas une récompense.

C’est un état originel, fréquemment recouvert par les couches de peurs, de conditionnements, de blessures.


La joie: une mise à jour intérieure


Porter le prénom Laetitia ne m’a pas donné la joie, mais il me rappelle chaque jour que c’est un choix.


Ce choix de revenir à ce qui est simple, vivant, essentiel.

Ce choix de ne pas attendre que les circonstances soient parfaites.

Ce choix de sourire à la vie, même lorsque tout semble brouillé.


La joie est là.

Elle ne se cherche pas, elle s’autorise.


Et vous, aujourd’hui, êtes-vous prêt(e) à faire ce choix ?


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La joie qu’on ne cherche pas, elle est déjà là.

La joie n'est pas une théorie

Elle se vit, dans l'instant, sans explication, sans concept.

Parfois, elle surgit, simplement parce qu’on la laisse être.


Ce sourire en est l’écho.

Un éclat de vie, sans raison, sans attente.

C’est peut-être là que la joie se cache le mieux :

Dans ces moments où on ne la cherche pas.



L’exercice du sourire : quand le corps ouvre la voie


Il a été scientifiquement prouvé qu’un simple sourire, même forcé, active des circuits neuronaux liés à la joie.

En forçant un sourire, vous envoyez au cerveau le signal que tout va bien, et il réagit en conséquence.


Je vous propose donc cet exercice simple :

3 à 5 fois par jour, prenez une minute pour sourire volontairement.

Un sourire large, exagéré, comme si vous vous forciez à rire intérieurement.


Au début, cela peut sembler étrange.

Mais très vite, vous ressentirez une légèreté, une ouverture.


Ce n’est pas un sourire de façade.

C’est un déclencheur, un pont entre le corps et l’état de joie.

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Laetitia


 
 
 

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